| LOYALISTE, adj. et subst. (Celui, celle) qui témoigne de la fidélité à son souverain ou au régime et aux institutions établis. Armée loyaliste. J'irai aux élections du Nord où mes chances sont augmentées ces jours-ci encore, mes deux compétiteurs, l'un loyaliste, l'autre libéral, viennent de passer dans mon camp avec toutes leurs voix (Lamart.,Corresp.,1831, p. 153).Pierre Corneille, loyaliste jusqu'au bout, (...) demeure le partisan déterminé de la reine (...) et de son petit roi de douze ans (Brasillach,Corneille,1938, p. 264).Prononc. et Orth: [lwajalist]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1717 subst. «celui qui est dévoué au roi, ou à la patrie (d'abord à propos de l'Angleterre et des USA)» (De Cize, Histoire du Whiggisme, p. 108 ds Bonn., p. 88); 1781 (Ling[uet], XI, 499 ds Gohin, p. 270: le sort des loyalistes exceptés de cet accord); 1831 (Lamart., loc. cit.). Empr. à l'angl. loyalist de même sens (1647 ds NED), dér. de l'adj. loyal, à l'aide du suff. -ist, correspondants au fr. loyal* et -iste*. Bbg. Rabotin (M.). Le Vocab. pol. et socio-ethnique à Montréal de 1829 à 1842. Paris, 1975, p. 33, 60, 61. |