| LODEN, subst. masc. Tissu de laine chaud et imperméable, à l'aspect feutré et velu, utilisé d'abord en Allemagne, Autriche et Suisse, et servant notamment à la confection de manteaux. Cape, imperméable de loden, en loden. Madame Mabille me demanda si je savais où avait passé Zaza; (...) nous la retrouvâmes, barbotant dans l'Adour, au pied d'une cascade; en guise de costume de bain, elle s'était enveloppée d'un manteau de loden (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 277).− P. méton. Manteau, veste de loden, convenant principalement à la promenade ou au voyage. Masseau (...) bâille (...), la barbiche relevée par l'extraordinaire col Médicis de son loden (Colette, L'Entrave ds
Œuvres compl., Paris, Flammarion, t. 4, 1949 [1913], p. 248). Prononc. et Orth. : [lɔdεn]. Barbeau-Rodhe 1930 : [lɔ-] et [lo-]. Au plur. des lodens. Étymol. et Hist. 1. 1904 « tissu de laine épais et imperméable dont on fait des manteaux, des pardessus » (L'Illustration, 7 mai, 9 d ds Quem. DDL t. 14); 2. 1913 « manteau de loden » (Colette, loc. cit.). Mot all. (a. h. all. lodo « étoffe grossière », m. h. all. lode « id. »). Bbg. Quem. DDL t. 9. |