| LOCOMOBILE, adj. et subst. fém. I. − Adj., vx A. − [En parlant d'un engin industr. ou agric.] Qui peut être déplacé. Machine, moissonneuse locomobile. Batteuses locomobiles avec élévateur de paille et ensacheur (Zola, Terre,1887, p. 469): 1. Sont considérées comme locomobiles les chaudières à vapeur qui peuvent être transportées facilement d'un lieu dans un autre...
Ser, Phys. industr.,1890, p. 271. B. − Rare. Relatif à la locomotion. Synon. locomotif.L'exercice répété et varié de la faculté locomobile (Maine de Biran, Influence habit.,1803, p. 76). II. − Subst. fém. Machine constituée d'un moteur fonctionnant le plus souvent à la vapeur, généralement montée sur roues non motrices et qui peut être déplacée sur des lieux où elle sert à actionner des engins agricoles ou industriels. À Toulon une locomobile placée sur le pont d'un navire en construction actionne environ quinze de ces appareils [arbres flexibles] par l'intermédiaire de transmissions funiculaires (Croneau, Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 72): 2. On établit batteur et locomobile sur l'aire (...). La locomobile (...) comprend un foyer que l'on bourre de bois, une chaudière et son système tubulaire, un piston, un volant double, où se développe la force motrice.
Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 57. Prononc. et Orth. : [lɔkɔmɔbil]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. a) Adj. 1805 « qui peut changer de place, ou être changé de place » (Lunier, Dict. des sc. et des arts, s.v. locomobilité); b) 1840 « machine à vapeur, montée sur roues non motrices et servant à l'agriculture ou à l'industrie » (Grouvelle, Guide du chauffeur, 378 ds Wexler, p. 104). Composé de loco-* et de mobile*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Quem. DDL t. 9. |