| LITORNE, subst. fém. ORNITH. Grosse grive à tête cendrée, de chair un peu moins fine que les espèces communes. (Dict. xixeet xxes.). Emploi apposé. Tout récemment des Grives Litornes Turdus Pilaris d'Europe, se sont établies au Groenland (Zool.,t. 4, 1974, pp. 461-462 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. et Orth. : [litɔ
ʀn̥]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1555 (Belon, Histoire de la nature des oyseaux, p. 328). Mot essentiellement attesté en norm. et en pic. Même mot que le pic. lutrone « id. », lui-même issu du m. néerl. leuteren, loteren « hésiter, tarder »; cf. le néerl. leuteren « branler; bavarder; lambiner », cet oiseau ayant la réputation, d'être lent, indolent, cf. en outre, en pic. lutron « lambin, musard » et lutronner « s'amuser à des riens » de même orig. (cf. FEW t. 16, p. 464a). Losturgne attesté en wallon vers 1320 (Watriquet de Couvin, Dits, éd. A. Scheler, p. 233, 73), est vraisemblablement une forme altérée de litorne/lutrone. |