| LISSEUR, -EUSE, adj. et subst. I. − Adj. Qui sert au lissage. Le procédé Appert (...) consiste à emprisonner automatiquement le treillis entre deux trains de verre laminé. Deux rouleaux lisseurs achèvent de régulariser l'épaisseur (C. Duval, Verre,1966, p. 93). II. − Substantif A. − masc. ou fém. Ouvrier, ouvrière exécutant une opération de lissage. Lisseur d'étoffes, de cuir, de papier (Mét. 1955). B. − fém. Machine servant à une opération de lissage. Cyrus Smith n'ayant à sa disposition ni cardeuses, ni peigneuses, ni lisseuses, (...) ni métier pour la tisser [la laine], dut procéder d'une façon plus simple (Verne, Île myst.,1874, p. 311).La lisseuse est la première machine construite pour le malaxage mécanique des beurres (Pouriau, Laiterie,1895, p. 402). C. − masc. Instrument servant à une opération de lissage. Ils [les brunissoirs] ont les formes les plus variables (...) : mais il en existe deux catégories bien distinctes : les outils à ébaucher ou trancheurs et les outils à finir ou lisseurs (Gasnier, Dépôts métall.,1927, p. 266). Prononc. et Orth. : [lisœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. a) 1445 « ouvrier qui lisse, qui calendre les draps » (Arch. JJ 176, fo264 vods Gdf.); b) 1751 « ouvrier qui lisse une étoffe, un papier » (Encyclop., s.v. carte, t. 2, p. 714a); 2. 1874 fém. « machine à lisser » (Verne, loc. cit.); 1902 masc. « id. » (Nouv. Lar. ill.). Dér. du rad. de lisser*; suff. -eur2*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 43. |