| LICENCIEMENT, subst. masc. Action de licencier; résultat de cette action. A. − [Correspond à licencier1A et B] Le colonel (...) se retira sur la Loire et quitta Tours avant le licenciement (Balzac, Modeste Mignon,1844, p. 24).Le licenciement de l'école ne serait justifié que si l'épidémie prenait une marche rapidement alarmante (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 302). B. − [Correspond à licencier1C] Licenciement collectif; licenciement pour causes économiques. Les délégués syndicaux devraient jouir des mêmes protections contre le licenciement que les représentants du personnel (Reynaud, Syndic. Fr.,1963, p. 218): M. Barrel, avant de se décider, avait dix fois relu, réétudié la liste des licenciements. D'abord, naturellement, pas un Français. Il y avait pourtant des Italiens qui étaient de meilleurs ouvriers que les Français, depuis plus longtemps à l'usine...
Aragon, Beaux quart.,1936, p. 24. Prononc. et Orth. : [lisɑ
̃simɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. Av. 1592 d'une armée (Castelnau, Mém., I, 244 an 1569 ds Gdf. Compl.). Dér. de licencier*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 22. |