| * Dans l'article "LEVRAUT,, subst. masc." LEVRAUT, subst. masc. Jeune lièvre âgé de deux à quatre mois. On voyait déjà cuit un de ces levrauts à côtes rondes, que les Parisiens ne connaissent pas, et dont le fumet embaumerait une église (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 376).REM. 1. Levrauder, verbe trans.,vieilli et fam. Poursuivre quelqu'un comme un lièvre, le traquer, le harceler (Dict. xixeet xxes.). 2. Levretter, verbe intrans. [le suj. désigne la femelle du lièvre ou du lapin].Mettre bas. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [ləvʀo]. Comparer levraut (suff. germ. -ald, -aud, -aut) avec chevreau, lapereau, lionceau, louveteau, pigeonneau, renardeau (suff. dimin. -ellus). P. anal. avec ces derniers mots, graph. levreau (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 87). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1306 levroz « jeune lièvre » (Guillaume Guiart, Royaux lignages, I, 393 ds T.-L.); début xives. levriaus (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, XIII, 3966, t. 4, p. 463); ca 1480 levraulx (Mistere du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 36114); 1530 leverault (Palsgr., p. 239a); 2. 1690 levraut « chardon commun » (Fur.). Dér. de lièvre*; suff. -ot*, puis -aut (aud*). Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p. 32, 35, 57, 180-183, 215, 254. |