| * Dans l'article "LAXISME,, subst. masc." LAXISME, subst. masc. A. − Système moral ou religieux tendant à limiter les interdictions. Le laxisme (...) représente la casuistique au sens péjoratif du terme (Foit. 11968). B. − Absence de contraintes, tolérance excessive. Le régime général [de la Sécurité sociale] avait vécu dans un « laxisme financier » relatif, la Caisse nationale assurant sans limite aux caisses leur trésorerie et l'autonomie financière des risques restant nominale (Réforme Séc. soc.,1968, p. 24). Prononc. : [laksism̥]. Étymol. et Hist. 1912, août (Abbé Fillion, Les Saints Évangiles cité ds Lar. mens., p. 483, col. b). Dér. sav. du lat. laxus « desserré, lâche »; suff. -isme*. DÉR. Laxiste, adj. et subst.(Celui, celle) qui est partisan du laxisme; qui concerne le laxisme. a) [Correspond à A supra] Quant aux adeptes du sionisme, ils comptent des ritualistes convaincus et des croyants à l'antique, comme des « laxistes », des libres penseurs et des agnostiques (Weill, Judaïsme,1931, p. 68).b) [Correspond à B supra] Le cabinet [ministériel] atténue (...) ses exigences en admettant la « liberté de vote » sur le plus de questions possible (...). Les précédents de la troisième République fournissent des exemples nombreux d'interprétation « laxiste » de la solidarité ministérielle (Vedel, Dr. constit.,1949, p. 443).− [laksist]. − 1reattest. 1908 (Sorel, Réflex. violence, p. 106); de laxisme, suff. -iste*. |