| LAVALLIÈRE1, subst. fém. Cravate à large nœud flottant. Lavallière à pois. Le type du vieux grand premier rôle (...) Chapeau à bords plats. Nœud en chou d'une vaste lavallière blanche (Courteline, Conv. Alceste, Mentons bleus, 1906, p. 170).À ma droite s'asseyait l'élève Lantin. Ses longs cheveux bouclaient sur un large col blanc orné d'une généreuse lavallière (Green, Journal,1933, p. 156).− En appos. Ma grand'mère lui reprochait seulement de parler un peu trop bien, un peu trop comme un livre, de ne pas avoir dans son langage le naturel qu'il y avait dans ses cravates lavallière toujours flottantes (Proust, Swann,1913, p. 68).Il portait, comme les étudiants parmi lesquels il vivait, de légères cravates lavallière (Duhamel, Jard. bêtes sauv.,1934, p. 55). Prononc. et Orth. : [lavaljε:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Subst. 1874 « cravate » (Mallarmé,
Œuvres complètes, 744 ds Quem. DDL t. 12). Du nom de F.-L. de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière [1644-1710], favorite de Louis XIV. Fréq. abs. littér. : 34. |