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LAURÉ, -ÉE, adj.
A. − Couronné de laurier. Tête laurée. Les défilés militaires des arcs de triomphe romains, le passage des licteurs, des légionnaires, des enseignes, du sombre imperator lauré, le piétinement des captifs (Faure, Hist. art.,1912, p. 245).César fut pour la divine Cléopâtre un goujat lauré (Benoit, Atlant.,1919, p. 168).
B. − Orné de laurier. Médaille laurée. Un grand nom à particule, gravé dans un cartouche lauré (Giono, Colline,1929, p. 15).
Prononc. : [lɔ ʀe] et [lo-]. Cf. laure. Étymol. et Hist. I. 1496-98 « qui a obtenu la couronne de laurier comme récompense » poetes laurez (Guillaume Cretin, Poesies, éd. K. Chesney, p. 68). II. 1545 « de laurier » lauree couronne (Germain Colin à J. Bouchet ds Les Epitres familieres du Traverseur, 64 ds Hug.). III. 1828 numismatique tête lauree (Mozin-Biber). I du lat. laureatus « couronné de lauriers » (v. lauréat). II du lat. laureus « de laurier », dér. de laurus « laurier ». III dér. avec suff. -é* du lat. laurus « laurier ». Fréq. abs. littér. : 11.