| LAURIER-ROSE, subst. masc. Arbuste de la région méditerranéenne, aux feuilles opposées persistantes, aux belles fleurs rouges ou blanches, cultivé comme plante ornementale, appartenant à la famille des Apocynées. Synon. oléandre.Nous passâmes un torrent desséché : son lit étoit rempli de lauriers-roses et de gatilliers (Chateaubr., Itinér. Paris Jérus., t. 1, 1811, p. 29).Le suc des feuilles de laurier-rose, employé en gargarismes, est un calmant dentaire (Lar. Méd.t. 21972) :Là, belles des blancheurs de la pâle chlorose,
Et confiant au soir les rougeurs des aveux,
Les vierges de Lesbos vont sous le laurier-rose
S'accroupir dans le sable et causer deux à deux.
Banvile, Odes funamb.,1859, p. 39. Prononc. et Orth. : [lɔ
ʀjeʀo:z] et [lo-]. Cf. laure. Ac. 1694-1798 : laurier-rose; dep. 1835 : laurier-rose. Rob. : laurier rose, laurier-rose. Littré, Lar. 19e-20e: var. laurose par contraction de laurier et de rose. Plur. des lauriers-roses. Étymol. et Hist. 1617 (J. Crespin, Le Thresor des trois langues, espagnole, françoise et italienne). Composé de laurier* et de rose*. Fréq. abs. littér. : 109. |