| LAINERIE, subst. fém. Vieux A. − Action, art de fabriquer des étoffes de laine. (Dict. xixeet xxes.). − P. méton. Étoffes, marchandises de laine. La lainerie s'est bien vendue à cette foire (Ac.1835-1935). B. − [Désignant un lieu] 1. [Correspond à laine] a) Lieu où l'on tond les moutons. (Dict. xixeet xxes.). b) Magasin où l'on vend de la laine, des lainages. Ouvrir une lainerie (Lar. 19e). 2. [Correspond à lainer] Atelier où on laine le drap, les étoffes. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [lεnʀi]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. a) 1295 « lieu où on vend de la laine » (doc. ds Du Cange, s.v. lanaria); b) 1803 « fabrique de laine » (Boiste); c) 1832 « atelier où on laine les draps » (Raymond); id. « lieu où on tond les moutons » (ibid.); 2. 1743 « lainage, marchandise de laine » (Savary); 1752 étoffes de lainerie (Trév.); 3. 1771 « art de fabriquer les laines » (ibid.). Dér. de laine*; suff. -erie*. |