| * Dans l'article "KNICKERBOCKERS,, subst. masc. plur." KNICKERBOCKERS, subst. masc. plur. Pantalon large et court serré au-dessous du genou, utilisé aujourd'hui pour le golf, le ski, l'escalade. La situation sociale, ou plutôt les signes qui lui paraissaient impliquer qu'elle était élevée, comme (...) de porter des knickerbockers, un paletot à taille (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 663).Il portait des knickerbockers, charmantes culottes anglaises qui se bouclent sous le genou et retombent sur la jambe (Cocteau, Gd écart,1923, p. 68).Rem. Employé aussi au sing. J'étais en train de déjeuner (...) quand un homme trapu à barbe blanche, vêtu de knickerbocker et coiffé d'un minuscule béret basque, s'approcha de ma table (Carco, Voix basse, 1938, p. 72). REM. Knickers, subst. masc. plur.,abrév. Leurs mains, enfouies au fond des poches des knickers, ou nouées derrière le dos, à la façon paysanne, portaient le cal du piolet, du rocher, de la corde, les stigmates de leur métier : la charge d'âmes à assurer vers les sommets (Peyré, Matterhorn,1939, p. 16).Au sing. En montagne, le fuseau fait place au knicker (F. Gazier, Les Sports de la montagne,p. 47 ds Rob. s.v. fuseau). Prononc. et Orth. : [(k)nikε
ʀbɔkε:ʀ], [-kœ
ʀbɔkœ:ʀz]. Bourget, Ét. angl., 1888, p. 84 et Colette, Pays. et portr., 1954, p. 35 : knicker-bocker. Dans A. Daudet, Tartarin Alpes, 1885, p. 143, plur. postiche du premier élément : knickers-bockers. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971 knikerboker et, pour la forme réduite, kniker, plur. -s. Étymol. et Hist. 1863 (Mérimée, Lettre à Panizzi, 21 mars ds Bonn., p. 81). Empr. au terme anglo-amér. désignant un pantalon du type de celui que portaient les personnages des illustrations du livre que l'aut. américain W. Irving publia sous le nom d'auteur fictifDietrich Knickerbocker, ainsi que les membres des familles new-yorkaises descendant des premiers colons hollandais tels qu'ils sont caractérisés dans cet ouvrage. Fréq. abs. littér. : 12. Bbg. Quem. DDL t. 17. |