| * Dans l'article "KINA,, subst. masc." KINA, subst. masc. PHARM., vieilli. Abrév. de quinquina. La fièvre dure; M. Lherminier dit (...) que si je pouvais prendre six grains de kina dans un intervalle, la fièvre serait coupée (Stendhal, Journal,1813, p. 69).REM. Vieilli. 1. Kina-nova, kinanova, subst. masc.Écorce commercialisée comme une sorte de quinquina. Au lieu de quinquina véritable, on trouve dans le commerce une écorce moins chère, sous le nom de kinanova, qui sert quelquefois à sophistiquer le véritable quinquina gris (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 592). 2. Kinate, subst. masc.,chim. Sel résultant de la combinaison de l'acide kinique et d'une base. Mais voici un caractère qui distingue l'extrait de quinquina fait à froid (...) il devra se former un très-léger précipité, qui sera en grande partie formé de kinate de chaux et d'un peu de gomme si l'extrait a été fait avec du quinquina gris (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821p. 607). 3. Kinique, adj.,chim. Qui concerne, qui provient du kina. Et si, en même temps, cette liqueur, avant d'y ajouter l'alcali, est d'une amertume kinique bien prononcée, c'est un signe certain que l'extrait soumis à l'expérience n'était point falsifié, ou du moins qu'il contenait beaucoup de quinquina (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821p. 608).Acide kinique. Acide extrait de l'écorce du kina. (Dict. xixes.). Prononc. : [kina]. Étymol. et Hist. 1682 quina (La Fontaine, Poèmes sur le Quinquina, éd. H. Régnier, t. 6, p. 339, 29), rare; 1801 kina (Stendhal, op. cit., t. 1, p. 7). Par aphérèse de quinquina*. |