| KINÉSITHÉRAPIE, subst. fém. Thérapeutique de certaines affections de l'appareil de soutien (os, ligaments, articulations) et de l'appareil locomoteur par des mouvements actifs (gymnastique médicale) ou passifs (massages, électrothérapie, etc.). Section, service de kinésithérapie. Au premier rang des moyens physiques dont nous disposons pour modifier la nutrition, il faut placer l'exercice musculaire, soit libre (...), soit méthodiquement réglé (gymnastique ou kinésithérapie) (Le Gendreds Nouv. Traité Méd. fasc. 7 1924, p. 268).Il est toujours utile d'utiliser les diverses techniques physiothérapiques et la rééducation fonctionnelle à base de massages, de kinésithérapie et d'ergothérapie (QuilletMéd.1965, p. 370).REM. Kinésithérapique, adj.Qui se rapporte à la kinésithérapie. Thérapeutique kinésithérapique. Médications destinées à maintenir l'état général du sujet; − rééducations kinésithérapiques actives et passives qui ont une importance capitale pour éviter à ces sujets de devenir de grands infirmes (QuilletMéd.1965, p. 349). Prononc. et Orth. : [kineziteʀapi]. Sournia 1973 ciné-, à titre de variante. Étymol. et Hist. 1847 (Kinésithérapie, ou Traitement des maladies par le mouvement, suivant la méthode de Ling, par A. Georgii, Paris, G. Baillière ds Quem. DDL t. 8). Composé des élém. form. kinés(i)-, du gr. κ
ι
́
ν
η
σ
ι
ς « mouvement », et -thérapie* de θ
ε
ρ
α
π
ε
ι
́
α « soins médicaux, traitement ». |