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KANTISTE, adj. et subst.
A. − Adj. et subst. (Celui, celle) qui est partisan du kantisme. C'est possible que le plus grand nombre des catholiques d'outre-Rhin ne soient ni kantistes, ni hypercritiques (Barrès, Fam. spir.,1917, p. 194).Mais les modernistes, tout en acceptant les résultats acquis de la critique kantienne et spencérienne, prétendaient dépasser Kant et Spencer, et rien ne les choquait plus, à en juger par leurs protestations, que d'être confondus avec des kantistes (Théol. cath.t. 4,11920, p. 811):
Ici [à Milan], jusqu'à trente ans, l'homme n'est que sensations. Quelle différence avec le jeune Allemand de même âge qui est kantiste jusqu'aux genoux de sa maîtresse! Stendhal, Rome, Naples et Flor., t. 1, 1817, p. 95.
B. − Adj. Qui est relatif au kantisme (v. kantien A). Théorie kantiste. La thèse kantiste et positiviste de l'impuissance de la raison à connaître Dieu (Théol. cath.t. 4,11920, p. 871).
Prononc. : [kɑ ̃tist]. Étymol. et Hist. 1800 adj. ou subst. « partisan du kantisme » (Bibl. germanique, II, frimaire an IX, 281 ds Quem. DDL t. 15); 1828 subst. « id. » (Eckstein, Le Catholique, no35, nov., 225-6, ibid.). Dér. du nom d'Emmanuel Kant, v. kantien; suff. -iste*. Bbg. Behrens D. 1923, p. 30. - Quem. DDL t. 5.