| JUKE-BOX, subst. masc. Appareil automatique, à l'usage surtout de la clientèle des débits de boissons, qui comprend un électrophone, que l'on met en marche avec une pièce de monnaie ou un jeton, et une réserve de disques dont on sélectionne les titres par un système de touches. En général, un disque classique est amorti en quatre ans, un disque de variétés en un an, une chanson, ressassée à la radio et par l'intermédiaire des juke-boxes, peut s'épuiser en trois mois (Disque Fr.,1963, p. 13).Prononc. et Orth. : [dʒukbɔks]. Pt Rob. : [(d)ʒy-]. Plur. des juke-boxes. Étymol. et Hist. 1947 (G. Roy, Bonheur d'occasion, 15 ds Quem. DDL t. 9). Empr. à l'anglo-amér.juke-box (1939 ds NED Suppl.2) composé du terme arg. juke, jook, jouk « bordel, mauvais hôtel » d'où « sorte de bar restaurant et dancing populaire du bord des routes » prob. empr. à un dial. des noirs américains d'orig. ouest-africaine (cf. NED Suppl.2), et de l'angl. box « boîte ». Bbg. Humbley t. 2 1974, p. 566. |