| JOLIET, -ETTE, adj. Vieilli. Assez joli. Elle est joliette (Ac.). C'est l'époux d'une part. − Un petit minois, enfantin et joliet, qui aurait pu faire un charmant docteur à l'usage des dames (Borel, Champavert,1833, p. 214).L'église est tout près aussi. Elle est assez joliette, mais trop petite, surtout pour les prêtres qui encombrent le chœur (E. de Guérin, Lettres,1846, p. 484).La Margot disait qu'ils étaient tous joliets à regarder (Aymé,Puits,1932, p. 15).Prononc. et Orth. : [ʒ
ɔljε] et [-iε], fém. [-εt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. xiiies. [date du chansonnier K] « gai, joyeux » (Pastourelles, éd. J.-Cl. Rivière, LVI, 27); 2. a) 1376 « mignon, agréable » (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 118, 170); b) 1538 « assez joli » (Est.). Dimin. de joli*; suff. -et*. Bbg. Duch. Beauté 1960, pp. 43-45. - Hasselrot 1957, p. 195. |