| JACAMAR, subst. masc. Petit oiseau insectivore, voisin du martin-pêcheur, au plumage à dominante verte, à reflets métalliques, vivant dans les forêts d'Amérique tropicale. Un oiseau à bec aigu et allongé, qui ressemblait anatomiquement à un martin-pêcheur. Toutefois, il se distinguait de ce dernier par son plumage assez rude, revêtu d'un éclat métallique. « Ce doit être un « jacamar », dit Harbert (...) − Ce serait bien l'occasion de goûter du jacamar (...) » (Verne, Île myst.,1874, p. 47).− ORNITH. Genre d'oiseaux passereaux de l'ordre des grimpeurs, de la famille des Galbulidés (v. é, ée III A 2 zool.). Nous appellerons métalliques les plumes dont les barbes brillent de couleurs qui semblent provenir de métaux polis. Telles sont celles de plusieurs colibris, du jacamar, du couroucou (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 610). Prononc. : [ʒakama:ʀ]. Étymol. et Hist. 1760 (Brisson, Ornithologie, t. 4, pp. 85-86). Prob. empr. au tupi-guarani (cf. Marcgraf, Historia Naturalis Brasiliae, 1648, p. 202, cité ds Brisson, loc. cit. et NED : Jacamaciri Brasiliensibus); v. aussi FEW t. 21, p. 225 a et Mach., s.v. jacacail. Fréq. abs. littér. : 19. |