| * Dans l'article "ISO-,, élém. formant" ISO-, élém. formant Élém. tiré du gr. ι
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ο- de ι
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ο
ς « égal »; il entre dans la constr. de nombreux mots du lang. sc., où il indique gén. une identité, une équivalence, une égalité entre des éléments. A. − [Les mots constr. sont des subst.] 1. [Le 2eélém. existe sous la forme d'un subst. autonome] :
isoeugénol (de eugénol*), subst. masc., chim. ,,Isomère de l'eugénol``. V. eugénol ex. isogamme (de gamme*), subst. fém., géophys. Courbe sur laquelle la pesanteur présente une valeur constante. Sur le tracé des isogammes d'après les gradients de la pesanteur (J. phys. et Radium,1926, p. 392). isosémie (de -sémie, sur le modèle de monosémie, polysémie), subst. fém., ling. ,,Redondance d'un sème à travers divers éléments d'une séquence`` (Pottier 1974 ds Terminol. ling.). 2. [Le subst. est formé à partir d'un dér. en iso-] V. isochronisme, isomérie, isomérisation, isomorphie, isomorphisme, isothermie, isotopie, isotropie et aussi : isogamie (de isogame*), subst. fém., biol. Mode de fécondation des végétaux inférieurs dont les deux gamètes formant l'œuf sont identiques. Les deux gamètes absolument identiques ont donc parcouru le même trajet pour se rencontrer : il y a isogamie (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 44). isomérases (de isomère*), subst. fém. plur., biochim. , bioméd. ,,Groupe d'enzymes qui catalysent des réactions intramoléculaires`` (Clém. Alim. 1978). Les isomérases (...) provoquant dans les molécules des (...) isomérisations (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 614). Rem. Isoniazide (de ni(cotinique) + -az- + suff. de (am)i de), subst. masc., pharm. Médicament antibiotique de base utilisé pour le traitement des tuberculoses. L'avantage de retarder ou d'empêcher la résistance du bacille de Koch à la streptomycine et à l'isoniazide (Quillet Méd. 1965, p. 362). B. − [Les mots constr. sont des adj.] 1. [Le 2eélém. existe sous la forme d'un adj. autonome] V. isochromatique, isodynamique, isométrique et aussi : isoélectrique (de électrique*) Point isoélectrique. État d'une substance qui, en solution, est électriquement neutre. Les solutions d'acides forts, même diluées, se trouvent à un PH inférieur au point isoélectrique du collagène (Bérard, Gobillard, Cuirs et peaux,1947, p. 33). isosyllabique (de syllabique*) , ling. [En parlant d'énoncés, de membres de phrases, de formes] Qui présente le même nombre de syllabes (d'apr. Mar. Lex. 1951). 2. [Le 2eélém. est un élém. formant terminal] V. isoglosse, isomorphe, isopode, isotherme, isotrope et aussi : isogame (-game, du gr. γ
α
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μ
ο
ς « union, mariage ») , bot. , biol. Qui présente le phénomène d'isogamie (d'apr. Husson 1970). isolexe (-lexe, du gr. λ
ε
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ξ
ι
ς « mot ») , ling. ,,Qui concerne des signes identiques d'une langue à l'autre`` (Phél. Ling. 1976). 3. [L'adj. est formé à partir d'un dér. en iso-] V. isotonique, isotopique. Prononc. et Orth. : [izo], ou [izɔ-] en position inaccentuée. Att. ds Ac. 1935. Les mots construits sont soudés : isogame, isogamie, etc. Hist. et vitalité. 1. iso- est présent dans de nombreux empr. au gr., gén. du vocab. sc. : isobare, isochrone, isocline, isodyname, isogone, isohypse, isomère, isotonie. Il sert à composer de nombreux termes (comme en géophys., géogr., méd.) au xixeet au début du xxes.; les composés sont partic. nombreux en chim. où l'élém. formant désigne un isomère du corps dont le nom suit (isobutane « isomère du butane »). On relève des créations et emplois nouv. dans diverses sc. et techn. : isochronyme, ling. (H. Dorion; J. Poirier, Lex. des termes (...) des noms de lieux, 1975, p. 70 ds Clé Mots); isocroissance, stat. (J. Le Goff, P. Nora, Faire de l'hist., t. 3, 1974, p. 9, ibid.); isodensitraceur, cin., télév. (Courrier du CNRS, juill. 1975, no17, p. 42, ibid.); isoflexion, mécan. (Mesure, t. 39, 1974, no9, p. 61, ibid.); isoflore, écol. (cilf, Vocab. de l'écol., 1974, ibid.); isoshunt, phys. (La Techn. mod., 1973, no2, p. 26, ibid.). 2. Les composés en iso- ont souvent pour anton. des composés en hétéro-. Devant une voyelle, iso- peut prendre la forme is- : isallobare (v. isobare rem.), isallotherme (v. isotherme rem.). Bbg. Cottez 1980, pp. 208-209. − Peytard (J.). Rech. sur la préfixation en fr. contemp. Lille-Paris, 1975, t. 3, passim. |