| * Dans l'article "ISCHURIE,, subst. fém." ISCHURIE, subst. fém. MÉD., peu usité. ,,Impossibilité d'uriner`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Ischurie rénale, urétérique, vésicale (cf. Littré-Robin 1865). Quelquefois le passage de l'urine se trouve bouché par des graviers, une pierre, des grumeaux de sang, ou par quelque tumeur voisine. Toutes ces causes, si elles sont légères, produisent la strangurie; si elles sont plus fortes, ce sera l'ischurie ou la rétention totale (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 402).REM. Ischurétique, adj.Qui est propre à l'ischurie. Remède ischurétique (Ac. 1932). Prononc. et Orth. : [iskyʀi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1548 (E. Fayard, Galen de la faculté dez simples medicamans, Limoges VI, 22 ds R. Ling. rom. t. 44, p. 232). Empr. au gr.
ι
̓
σ
χ
ο
υ
ρ
ι
́
α « rétention d'urine », composé de ι
̓
σ
χ-, de ι
́
σ
χ
ε
ι
ν « arrêter, retenir », et de -ο
υ
ρ
ι
́
α (élém. formant -urie*). B. lat. ischuria, « id. ». |