| IODURE, subst. masc. CHIM. Composé résultant de la combinaison de l'iode avec un corps simple. M. Morel qui m'a ausculté souvent trouve que j'ai une petite lésion au cœur et me conseille de prendre en petite quantité de l'iodure de sodium! (Verlaine, Corresp., t. 3, 1887, p. 159).Je leur donnais beaucoup d'iodure pour tâcher de leur faire cracher leurs sales bacilles (Céline, Voyage,1932, p. 414).L'iodure de sodium a dans l'ensemble les mêmes indications que l'iodure de potassium : effet préventif de la carence iodée, effet antithyroïdien, effet expectorant (Touit.-Perl.1976).REM. Ioduration, subst. fém.,,Introduction de l'iode dans une molécule organique`` (Duval 1959). Les opérations de tyndallisation et d'ioduration sont parfaitement réglées et remises, d'ordinaire, au garçon de laboratoire (Duhamel, Combat ombres,1939, p. 89). Prononc. et Orth. : [jɔdy:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1812 (Gay-Lussac ds Mém. de l'Acad. des sc., p. 82). Dér. de iode*; suff. -ure2*. Fréq. abs. littér. : 14. DÉR. Ioduré, -ée, adj.,chim. Qui contient de l'iodure; qui est à base d'iodure. Sirop ioduré; potion, tisane iodurée. Quel est le docteur qui sait qu'appliquée en compresse avec les eaux iodurées, froides de Bondonneau, l'antipyrine lutte contre ce mal réputé incurable, le cancer? − et si cela semble invraisemblable, c'est vrai pourtant! (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 160).Mais ces lésions guérissent rapidement par le traitement ioduré (Laederichds Nouv. Traité Méd., fasc. 4, 1925, p. 428).− [jɔdyʀe]. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1resattest. a) 1812 hydriodate ioduré (Gay-Lussac ds Mém. de l'Acad. des sc., p. 105), b) 1850 feuille de papier ioduré (G. Le Gray, Traité pratique de photographie sur papier et sur verre, p. 7); de iodure, suff. -é*. |