| INTÉRIEUREMENT, adv. A. − À l'intérieur, au-dedans. Un autre placard intérieurement tendu de velours (Adam, Enfant Aust.,1902, p. 412).Le rideau de cette portière avait été tiré intérieurement sur la vitre (G. Leroux, Parfum,1908, p. 29). B. − Au fig. En pensée, secrètement, pour ce qui est de la vie intérieure. La veuve, intérieurement, le trouvait un rude gaillard (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 107).Je ne sais si ma mère devinait qu'intérieurement je commençais à lui échapper (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 149). Prononc. et Orth. : [ε
̃teʀjœ
ʀmɑ
̃], [-tε
ʀ-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1468 interiorement fig. (G. Chastellain, Livre de la paix ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 7, p. 358); 2. 1534 au propre (Rabelais, Gargantua, IX, éd. R. Calder et M. A. Screech, p. 76). Dér. de intérieur*; suff. -(e)ment2*. Fréq. abs. littér. : 783. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 485, b) 1 230; xxes. : a) 770, b) 940. Bbg. Quem. DDL t. 13. |