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INTIMIDANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de intimider*.
II. − Adj. Qui intimide, qui fait impression.
A. − Qui inspire de la peur, de la crainte. Un homme intimidant :
... de la gêne qu'elles éprouvaient devant l'être intimidant et inconnu, devenu leur seigneur et maître, de l'espèce d'effarouchement douloureux de leurs susceptibilités d'êtres timides, tendres, inexpérientes. Goncourt, Journal,1889, p. 1044.
− [Le subst. désigne une mesure pénale établie dans un but de dissuasion] Édicter une série de pénalités dont on espère qu'elles seront suffisamment intimidantes pour être efficaces (Civilis. écr.,1939, p. 44-11).[Il] assigne à la peine une fonction que l'on peut appeler intimidante ou exemplaire (Traité sociol.,1968, p. 217).
B. − Qui en impose, qui inspire le respect. Un juge intimidant; une distinction, une gravité intimidante. Digne, calme, intimidante, ses beaux bras posés sur la nappe, elle a l'air de trôner à la caisse d'un grand magasin (Sartre, Sursis,1945, p. 97).
SYNT. (éventuellement communs à A et B). Air, regard, tête-à-tête intimidant; mine intimidante.
Prononc. et Orth. : [ε ̃timidɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. 1935.