| INSTITUTES, subst. fém. plur. DR. ROMAIN. Manuel, rédigé par les jurisconsultes, qui renferme les principes du droit romain. À Vérone, (...) il mit la main sur le manuscrit des institutes de Gaïus, qui depuis tant d'années dormait là, sans qu'on en sût rien (Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. x).♦ En partic. Les Institutes de Justinien ou, absol., les Institutes. Institutes qui furent composées sur l'ordre de l'empereur Justinien. Étudier les Institutes : Le droit canonique, reconnoissant les générations simples, en partant de la souche, a rejeté jusqu'à la quatrième, le mariage, que le droit civil, en comptant les branches doubles, eût fixé à la seconde; ainsi le vouloit la loi d'Arcade, insérée dans les Institutes [it. ds le texte] de Justinien.
Chateaubr., Génie, t. 1, 1803, p. 70. − Vx, p. anal., DR. ,,Nom donné à certains autres ouvrages élémentaires de jurisprudence`` (Littré). Les Institutes du droit français (Ac.1835-1935). Prononc. et Orth. : [ε
̃stityt]. Att. ds Ac. dep. 1694 (de Ac. 1694 à 1798, s. v. institut). Étymol. et Hist. xiiies. (Institutes, B.N. 1064, fo1c ds Gdf. Compl.). Empr. au lat.instituta « institutions », subst. plur. pris comme fém. sing. au Moyen Âge, de institutum, v. institut. Fréq. abs. littér. : 12. |