| INOBSERVANCE, subst. fém. Manque d'observance; action de ne pas observer ou respecter quelque chose (des prescriptions d'ordre moral, religieux ou même médical). Anton. observance.Il n'est presque pas de pratique commandée par l'Église, dont l'inobservance ne soit un péché digne du tartare (Dupuis, Orig. cultes,1796, p. 546).L'inobservance des préceptes catholiques (Huysmans, À rebours,1884, p. 212):Chacun sait, en effet, que les fous ne doivent leur internement qu'à un petit nombre d'actes légalement répréhensibles, et que, faute de ces actes, leur liberté (...) ne saurait être en jeu. Qu'ils soient, dans une mesure quelconque, victimes de leur imagination, je suis prêt à l'accorder, en ce sens qu'elle les pousse à l'inobservance de certaines règles, hors desquelles le genre se sent visé...
Breton, Manif. surréal., 1ermanif., 1924, p. 16. Prononc. et Orth. : [inɔpsε
ʀvɑ
̃:s]. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. 1521 « fait de ne pas se conformer à des lois » (Papiers de Granvelle, I, 220 d'apr. FEW t. 7, p. 248b); spéc. 1752 « manque à observer les prescriptions religieuses » (Trév.). Dér. de observance*; préf. in-1* (cf. lat. inobservantia « manque d'observation, négligence »). |