| INFLORESCENCE, subst. fém. BOTANIQUE A. − Disposition des fleurs sur la tige d'une plante. Inflorescence uniflore, pluriflore, multiflore. Le chariot circula entre de hauts bouquets d'acacias, de mimosas et de gommiers blancs, dont l'inflorescence est si variable (Verne, Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 102): Chez le pommier et le poirier, le bouton renferme une inflorescence terminale ou latérale du type grappe définie qui comprend 8 à 11 fleurs, toutes situées dans un même plan...
Boulay, Arboric. et prod. fruit.,1961, p. 51. − P. anal. Je savais que, aussi profond, aussi inéluctable que le patriotisme juif ou l'atavisme chrétien (...), habitait sous la rose inflorescence d'Albertine, de Rosemonde, d'Andrée, (...) un gros nez, une bouche proéminente, un embonpoint qui étonnerait mais était en réalité dans la coulisse, prêt à entrer en scène (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 891). B. − Ensemble des fleurs ainsi disposées. Les fleurs peuvent être groupées sur les organes végétatifs en ensembles dits inflorescences (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 444). REM. Infloraison, subst. fém.,hapax. Production florale. Pour que cette incarnation (...) se présentât (...) comme une fleur et comme un fruit de la terre, (...) comme une réussite extraordinaire de fécondité charnelle, comme une infloraison (Péguy, V.-M., comte Hugo,1910, p. 733). Prononc. et Orth. : [ε
̃flɔ
ʀ
εs(s)ɑ
̃:s] et [-ʀesɑ
̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1792 (Lamarck, Journal d'histoire naturelle, I, 147 ds DG). Empr. du lat. sc.inflorescentia, créé par Linné (NED; cf. 1770, Linné Syst. Nat., p. 16) sur le lat. class. inflorescere « se couvrir de fleurs » d'après efflorescentia (v. efflorescence). |