| INAVERTI, -IE, adj. Littér. Qui n'est pas averti (cf. ce mot B). Une infinité de formules oratoires ou poétiques qui échappent à l'attention inavertie (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 2, 1821, p. 131).Il était difficile, à coup sûr, au plus inaverti Parisien mélomane d'ignorer Beethoven (Marnold, Mus. autrefois et auj.,1902-10, p. 206).Prononc. : [inavε
ʀti]. Étymol. et Hist. 1. 1406 inadverti « qui n'est pas sur ses gardes, imprudent » (Arch. JJ 160, pièce 321 ds Gdf.); 2. 1413 inadverti « qui n'a pas été averti » (N. de Baye, J., t. II, p. 141 ds IGLF). Dér. de averti, part. passé de avertir*; préf. in-1*. Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1917-18, t. 30, p. 74. |