| INAPPRÉCIÉ, -ÉE, adj. Qui n'est pas apprécié, estimé. Je lui décrivis mon appartement à Paris, car elle voulut tout savoir; et, bonheur alors inapprécié, je n'avais rien à lui cacher (Balzac, Lys,1836, p. 192).Qu'on juge de l'effet de l'ordonnance, inappréciée même de ceux dont elle améliorait le sort (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 199).Nous trouvions tout naturel de demeurer inconnus, inappréciés et dédaignés jusqu'à passé quarante-cinq ans (Gide, Journal,1948, p. 322).REM. Inappréciation, subst. fém.Fait de ne pas apprécier. L'inappréciation des distances, le continuel tremblement des lointains (Loti, Jérusalem,Paris, C. Lévy, 1925, p. 138). Prononc. : [inapʀesje]. Étymol. et Hist. Av. 1830 (Ségur, Hist. de Nap., VIII, 8 ds Littré). Dér. de apprécié, part. passé de apprécier*; préf. in-1*. |