| IN-TRENTE-DEUX, adj. inv. TYPOGR. Dont la feuille est pliée en trente-deux feuillets et donne soixante-quatre pages (abrév. in-32). Le format in-trente-deux (Ac.). ♦ P. métaph. Deux dames parurent ensemble qui, en se déployant laissèrent voir entre elles un petit homme in-trente-deux, contrefait, et l'air triomphant au possible (Balzac,
Œuvres div., t. 2, 1831, p. 272). − Emploi subst. masc. : Et, depuis l'in-quarto jusqu'à l'in-trente-deux,
Tout format a livré son combat hasardeux.
Pommier, Crâneries,1842, p. 100. Prononc. et Orth. : [ε
̃tʀ
ɑ
̃tdø] et aussi [in-], [-tʀ
ɑ
̃ndø]. V. in-dix-huit. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1568 en 32 (C. Plantin, Correspondance, 1, 300 ds Wolf (L.) Buchdruck 1979, p. 202); 1571 in-trente-deux (Inventaire Richard Breton, ibid.). Composé du lat. in « en, dans » et de trente-deux. |