| IMPRESSE, adj. PHILOS. Imprimé dans la psyché par la sensation. Espèces impresses, idées impresses. − P. ext., rare. Il convient que le bon sens attribue aux êtres créés une certaine causalité. On peut admettre cette façon de parler, pourvu qu'il soit bien entendu que leur action ne consiste pas à produire dans les corps certaines qualités impresses, mais à déterminer ou à inviter la cause première et unique à appliquer sa vertu motrice dans tels et tels cas (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 1249). Prononc. et Orth. : [ε
̃pʀ
εs]. Au plur. impresses. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1674 philos. (Malebranche, Recherche de la vérité ds
Œuvres, III, II, 2 ds Littré). Empr. au lat.impressus, -a, -um, part. passé adj. de imprimere (v. imprimer) déjà empr. par un commentateur de la Grande chirurgie de Guy de Chauliac au xvies. (1515 ds Sigurs, p. 351) au sens de « marqué dans, qui a pénétré dans ». |