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IDYLLIQUE, adj.
A. − Relatif à l'idylle, au genre littéraire qu'elle constitue. L'idée du poête est pastorale ou si l'on préfère idyllique (Prod'homme, Symph. Beethoven,1921, p. 331).
PEINT. Une peinture idyllique. La peinture épique entre les mains d'Hubert Van Eyck, devient idyllique entre celles de Memling (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 27).
B. − P. ext.
1. Qui tient de l'idylle par le décor, la vie champêtre, la beauté de la nature. Nature, vallée idyllique. Avoir entendu quinze ans durant sa mère vanter le bonheur idyllique des cultivateurs des vieilles paroisses (Hémon, M. Chapdelaine,1916, p. 50) :
1. C'était la Bavière idyllique des vallons et des collines, des ruisseaux qui s'insinuent sous l'herbe et des pistes de chasseurs. Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 363.
2. Empreint d'un sentiment tendre et idéal. Un amour idyllique. Il en parlait comme d'une passion idyllique qui le minait (Aymé, Brûlebois,1926, p. 24).
3. Qui relève du rêve. Un utopisme idyllique. Deux ou trois rêvaient à l'avenir idyllique (R. Bazin, Blé,1907, p. 110).
Emploi subst., rare :
2. ... certains maîtres de 1848, avec leur idéalisme illuminé, leur croyance que la justice et l'amour allaient devenir soudain l'essence de l'âme des peuples; irritation encore accrue par la vue de l'effroyable contraste entre les prédictions de ces idylliques et les événements qui les ont suivies. Benda, Trahis. clercs,1927, p. 218.
REM. 1.
Idylliquement, adv.D'une manière idyllique, heureuse. J'aurais pu jouir idylliquement de l'air tiède et de la chaude lumière (Gide, Journal,1905, p. 162).
2.
Idyllisme, subst. masc.Caractère de ce qui est idyllique. Toutes ces anecdotes, auxquelles un heureux mélange d'idyllisme et d'héroïsme donna un charme que les poèmes épiques des Grecs (...) ont seul égalé (Renan, Hist. peuple Isr., t. 1, 1887, p. 367).
Prononc. et Orth. : [idilik]. Barbeau-Rodhe 1930 : [idil(l)ik]. Att. ds Ac 1935. Étymol. et Hist. 1. 1845 « qui appartient au genre de l'idylle » (Besch.); 2. 1856 « qui ressemble à une idylle » [en parlant d'une œuvre littéraire] (Goncourt, Journal, p. 295 : tout le dramatique idyllique de Paul et Virginie); 1863 « idéal, naïf » (Renan, Vie Jésus, p. 133 : La nature idyllique et douce de Jésus reprenait ici le dessus). Dér. de idylle*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 38.