| IDIOPATHIE, subst. fém. MÉD., peu usité. ,,Maladie qui existe par elle-même sans dépendre d'une autre maladie`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Prononc. et Orth. : [idjɔpati]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1586 idiopithie (sic), (J. Svav, Traitez de la peste, p. 83 Vo). Empr. au gr.
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α « affection, sentiment que l'on éprouve pour soi-même ». DÉR. Idiopathique, adj.,méd. a) Qui existe par soi-même. Anémie, épilepsie, névralgie, phtisie idiopathique. Ces diverses affections du système nerveux peuvent être idiopathiques ou sympathiques, c'est-à-dire, dépendre directement de son état propre, ou tenir à celui des organes principaux (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t. 1, 1808, p. 424).b) D'origine inconnue (cf. Méd. Biol. t. 2 1971). − [idjɔpatik]. Att. ds Ac. 1762-1878. − 1reattest. 1602 (Taxil ds Lar. Lang. fr.); du rad. de idiopathie, suff. -ique*. |