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ICÔNE1, subst. fém.
Dans l'Église d'Orient, peinture religieuse sur panneau de bois, souvent rehaussée de métal précieux ou de pierreries, à valeur symbolique et sacrée. Icône de la Mère de Dieu; les saintes icônes; l'art des icônes; se signer devant une icône; cierges, bougies, lumières qui brillent devant l'icône. Les peintres (...) des icônes byzantines, avaient comme préoccupation essentielle de diviser une surface donnée en fragments entretenant entre eux des rapports rythmiques (Arts et litt.,1935, p. 30-07).On m'a poussé dans un autre côté de la maison, au milieu des femmes de service, qui récitaient des prières devant l'icône (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 49) :
Bientôt, c'est la télévision qui dans chaque demeure apportera sa présence agissante, tendant à suppléer, dans nos intérieurs modernes, à l'absence de ces autels, de ces chapelles ou de ces icônes où les hommes de jadis, ceux de l'Antiquité comme ceux d'hier, se livraient à une confrontation avec les images, peintes ou sculptées, incarnant leur âme la plus profonde. Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 383.
P. ext. Représentation artistique de la divinité ou de sujets à caractère religieux. L'icone submerge les temples des xiieet xiiiesiècles en Europe, et, dès la fin de l'ère antique, ceux des Indes (Arts et litt.,1935, p. 58-05).
Prononc. et Orth. : [iko:n]. Att. ds Ac. 1935. Forme icone ds Arts et litt., supra; v. aussi Barrès, Cahiers, t. 11, 1918, p. 362 et Duhamel, Passion J. Pasquier, 1945, p. 73. Cf. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971. Étymol. et Hist. 1859 « image sainte dans l'Église d'Orient » (Gautier, Voyage en Russie, XV, p. 226 ds Rob.). Empr. au russeikona « image », du gr. byz. ε ι ̓ κ ο ́ ν α « id.», dér. du gr. class. ε ι ̓ κ ω ́ ν « image, statue, portrait »; cf. l'angl. icon « id. » 1833 ds NED; l'a. fr. icoine « image » (ca 1220, G. de Coinci, Mir. Vierge, éd. V. F. Kœnig, II Mir. 30, 122 : ycoine) est empr. au b. lat. iconia de même sens (vies. ds Nierm.), du gr. byz. ε ι ̓ κ ο ́ ν ι α plur. de ε ι ̓ κ ο ́ ν ι ο ν (cf. Kahane Byzanz t. 1, 368); l'a. fr. ancone « enseigne des Byzantins » (ca 1208, G. de Villehardouin, Conquête Constantinople, éd. E. Faral, § 228) est prob. empr. à l'ital. (Kahane, loc. cit.). Fréq. abs. littér. : 60.