| ICONOSTASE, subst. fém. [Dans une église de rite oriental] Cloison à trois portes décorée d'icônes fermant le chœur où officie le prêtre à la consécration. Iconostase d'une église russe. Il entre (...) dans l'église bombardée. Il y trouve, parmi les ruines du toit, les saints arrachés de l'iconostase (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 156).Rem. Le terme est empl. au masc. par certains écrivains. Un ancien iconostase russe en argent niellé (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 24). Prononc. et Orth. : [ikɔnɔsta:z]. Warn. 1968 : [-stɑ:z]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1822 ikonostas (Lyall, Voy. en Russie in Hist. universelle des voy., vol. 44, 357 [Passot et Poucet] ds Quem. DDL t. 7); 1843 iconostase (X. Marmier, La Russie in R. des deux mondes, vol. 1, 1078, ibid.). Empr. au russeikonostas, gr. tardif ε
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ν (cf. Vasmer, Greko-slavjanskije Etjudy, St Pétersbourg, 1909, vol. 86, p. 66, s.v. ikona) dér. du gr. ε
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ς « action de poser debout », « ce qu'on pose debout »; cf. la forme iconastus (1786, P. H. Mallet, trad. : W. Coxe, Voy. en Pologne, Russie, Suède, 272-3 ds Quem. DDL t. 7). Bbg. Quem. DDL t. 4, 7, 9. |