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HYPOSTATIQUE, adj.
I. − MÉD. [Correspond à hypostase I B] Qui est provoqué par une hypostase. Pneumonie hypostatique. Cette congestion hypostatique est particulièrement fréquente et grave (Nicolle, Conseil dsNouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 517).
II. − THÉOL. [Correspond à hypostase II B] Qui concerne une personne divine. Vous que l'Évangile nous représente comme pleurant, ébranlé jusque dans votre fondation hypostatique par la mort de cet ami, de ce Lazare qui s'était endormi en votre absence (Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 283).
Union hypostatique. ,,Union en une seule hypostase, ou en une seule personne, des deux natures, divine et humaine, dans le Christ`` (Foi t. 1 1968). L'union hypostatique de la divinité et de l'humanité dans l'incarnation (Théol. cath.t. 14, 11938, p. 591).
REM.
Hypostatiquement, adv.,théol. D'une manière hypostatique. Le Christ, devant s'unir hypostatiquement à l'humanité (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 399).
Prononc. et Orth. : [ipostatik], [-ɔ-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1474 théol. Ypostatique union. (Mystère de l'Incarnation et Nativité, éd. par P. le Verdier, Rouen, 1884, t. 1, p. 201); 2. a) 1515 méd. (J. Falco, Commentaires, fo139 ds Sigurs, p. 350); b) 1833 pneumonie hypostatique (Transactions médicales, XI, janv., 110 ds Quem. DDL t. 8). Dér. de hypostase*; suff. -ique* avec infl. pour la forme, du lat. médiév. hypostaticus « qui concerne la substance » (apr. 1300 ds Latham), gr. υ ̔ π ο σ τ α τ ι κ ο ́ ς « id. ». Fréq. abs. littér. : 10.