| HUTTER, verbe trans. Vx. Abriter sous une hutte. Il n'était guère que quatre heures après midi lorsque nous fûmes huttés (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 294).− Au part. passé. Du Tsar aux derniers serfs huttés dans les villages, Ce sont des ricochets et des carambolages De giffles, horions, coups de pied dans les reins (Pommier, Russes,1854, p. 24). − Emploi pronom. À peine les soldats eurent-ils le temps de se hutter. Ils se huttèrent comme ils purent (Ac. 1835, 1878). Prononc. : [yte] init. asp., (il se) hutte [yt]. Étymol. et Hist. a) 1594 hutté « logé dans une hutte » (Sully, Mém., II, 242 ds Gdf. Compl.); b) 1635 se hutter « se loger (en parlant du fantassin) » (Haschke Richelieu, p. 70). Dér. de hutte*; dés. -er. |