| * Dans l'article "HURLÉE,, subst. fém." HURLÉE, subst. fém. Pop. ou vieilli. [En parlant d'un animal, d'une pers., d'une chose] Synon. de hurlement.Il céda enfin aux hurlées du public (...) et entonna [la Pompe à vapeur] (Richepin, Miseloque,1893, p. 44).[Les trompettes] sonnaient (...) d'une hurlée ivre et rageuse qui cordait leurs fronts de veines rouges (D'Esparbès, Tumulte,1905, p. 147).J'entendis la hurlée des coyottes se briser en glapissements (Genevoix, Laframboise, Couguar, 1942, p. 157).REM. Hurlade, subst. fém. littér.Fait de hurler, hurlement. Ce qui m'est naturel à moi, c'est le non-naturel pour les autres, l'extraordinaire, le fantastique, la hurlade métaphysique, mythologique (Flaub., Corresp.,1853, p. 156). Prononc. : [yʀle] init. aspirée. Étymol. et Hist. Ca 1340 urlée « tumulte, mêlée, attaque » (Bastard de Bouillon, éd. R.F. Cook, 5636). Dér. du rad. de hurler*; suff. -ée*; cf. le m. fr. hulée « hurlement, cri de joie, de colère » (xvies., v. Hug.), dér. de huler, v. hurler. |