| * Dans l'article "HOUX,, subst. masc." HOUX, subst. masc. Arbrisseau toujours vert, à fruits sphériques d'un rouge vif, dont les feuilles coriaces et luisantes sont festonnées et munies de piquants sur le pourtour. Fourré, bosquet, bois de houx; décoction de feuilles de houx; bâton, canne, manche de houx; houx vomitif. Les houx poussent dans les bois, dans les haies (Ac. 1935). Tailler un houx en pyramide (Ac.). Le vent du soir faisait craquer les feuilles d'un gros bouquet de houx, l'enseigne du cabaret, piquée au bout d'un long bâton sur la dune (Barb. d'Aurev., Memor. A... B...,1864, p. 432).La grive se déchire aux dards tranchants des houx (Noailles, Cœur innombr.,1901, p. 77).V. enneigé ex. 1 :L'hôtel de la Cloche était rustique. Une branche de houx pendait sur la porte charretière, qui donnait accès à une cour toujours humide où picoraient les poules.
A. France, Dieux ont soif,1912, p. 131. − En partic. Petit houx, houx-frelon. Sous-arbrisseau aux feuilles ovales, toujours vertes et munies de piquants, à fruits rouges et dont les racines passent pour être apéritives et diurétiques. Le houx-frelon croît ordinairement dans les bois (Ac. 1798-1878). Le malade boira une tasse d'une tisanne [sic] également incisive, qu'on composera avec la décoction de racines de chardon-roland et de petit houx (Geoffroy, Méd. pratique,1800, p. 135). REM. Housson, subst. masc.Synon. de petit houx et houx-frelon. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [u] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. ou, où, août, hou, houe. Étymol. et Hist. Ca 1200 hos bot. (Renart, éd. E. Martin, branche XI, 115). De l'a. b. frq. *hulis « houx » que l'on peut restituer d'apr. l'a. h. all. hulis, huls et le m. néerl. huls, de même sens. Fréq. abs. littér. : 172. |