| HOUHOU, subst. masc. A. − Chat-huant (cf. hou2B). Nous allâmes chez M. le comte de Thiard, homme de cour, poète érotique, esprit doux et frivole, mortellement ennuyé de notre vacarme; il nous regardait comme des houhous, des sangliers, des bêtes fauves (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 200). B. − Coucou d'Afrique (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. : [uu] init. asp. Gén. graph. soudée, mais 1 ex. avec trait d'union (v. Cuvier, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 475). Au plur. des houhous. Étymol. et Hist. 1. [xvies. « vieille sorcière » (Oudin, Dict. d'apr. Littré)]; 1653 (Scarron, Relation veritable, 411 ds Richardson : Vieille hou-hou, vieille ha-ha); 2. 1851 pic. houhou « moyen duc » (Corblet); 1856 norm. « hibou ou chat-huant » (L. du Bois, J. Travers, Gloss. du pat. norm., Caen, A. Haudel). Mot d'orig. onomatopéique, reduplication de hou*; cf. 1582 houhou « cri du hibou » (D'Aignaux, Virgile, 38 rod'apr. FEW t. 4, p. 503a), v. aussi Roll. Faune t. 2, pp. 50-51. Fréq. abs. littér. : 11. Bbg. Delb. Matér. 1880, p. 168 - Quem. DDL t. 7. |