| HONTE, subst. fém. A. − Effet d'opprobre entraîné par un fait, une action transgressant une norme éthique ou une convenance (d'un groupe social, d'une société) ou par une action jugée avilissante par rapport à la norme (d'un groupe social, d'une société). Synon. déshonneur; anton. honneur.Les hontes du péché, du ridicule. Effacer la honte d'une mauvaise action; couvrir quelqu'un de honte (Ac.). Essuyer la honte d'un refus, d'une disgrâce (Ac. 1835-1935). Est-ce mon déshonneur, est-ce ma honte que vous me demandez? (Sand, Lélia,1833, p. 27).Attendez donc!... Je serai là, je promettrai d'éviter à Fernand la honte de la cour d'assises et du bagne (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 667).Mais je suis arrivé trop tard! Le déshonneur était consommé! Ah! je suis désespéré. Je ne survivrai pas à ma honte (Aymé, Cléramb.,1950, IV, 8, p. 231) : 1. ... toutes sortes de pensées, de souvenirs, de projets (...) qu'on remâche sempiternellement (...) entre deux messages attendus huit jours et qu'il faut aussitôt brûler, entre deux amis fusillés, entre les yeux des flics qui vous guettent, entre chaque station de l'interminable itinéraire (...) qui mène au grand jour de sang où seront lavées toutes les hontes...
Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 40. 1. Locutions verbales − Vieilli. Boire toute honte; (avoir) toute honte bue; mettre bas toute honte (Ac.). Être insensible à l'opprobre, au déshonneur. Il s'était aperçu que, pour convertir l'amour en instrument de fortune, il fallait avoir bu toute honte, et renoncer aux nobles idées qui sont l'absolution des fautes de la jeunesse (Balzac, Goriot,1835, p. 174) : 2. « Tiendrai-je trois quarts d'heure sous ce soleil? Si j'ai une insolation (...)? » On se souvient que c'était pour une singulière fragilité de la tête qu'Alban avait dû interrompre ses études. (...) Alban cessait de parler, incapable de rien d'autre que guetter l'approche du moment où il devrait, toute honte bue, demander la permission de se couvrir.
Montherl., Bestiaires,1926, p. 411. − Vx. (Revenir, s'en retourner) avec sa courte honte. (Faire quelque chose) après avoir essuyé un affront, un refus, ou sans avoir rien fait de ce qu'on s'était promis de faire (d'apr. Ac. 1835-1935). ♦ En être pour (en sortir à) sa courte honte. En être pour ses frais. Alors ceux qui blaguent, hypocrisent ou déchirent, en seront pour leur courte honte et pour leur mauvaise action (Verlaine, Corresp., t. 1, 1872, p. 300).Vous allez voir le revirement de l'opinion (...). Les Rastiboulois en seront pour leur courte honte. Je parie qu'avant huit jours, le préfet est obligé de demander son changement (Augier, Fourchambault,1878, pp. 139-140). − Faire honte à qqn (de qqc.). Manifester ou dire à quelqu'un qu'il devrait avoir honte (infra B 2) de quelque chose ou de faire quelque chose. V. B 1 b faire honte.Faites-lui honte de sa paresse (Ac. 1835-1935). Il avait pensé d'abord à la mettre [sa sœur] de résidence chez la Sévère, mais ses autres parents lui en firent honte (Sand, F. le Champi,1848, p. 94).Anne-Marie décidait de faire faire honte à son cousin par quelqu'un de sensé (Pourrat, Gaspard,1925, p. 173) : 5. Je ne puis accepter qu'elle parle de son père avec tant d'irrespect; mais, comme je tentais de lui faire honte : « Avec ça que toi tu le prends au sérieux », m'a-t-elle jeté à la face...
Gide, École femmes,1929, p. 1295. 2. Expressions − [Gén. en incise] ♦ À la honte de + subst.Pour le déshonneur (de quelqu'un, de quelque chose). À la honte de la raison, du bon sens (Ac. 1835-1935). Le supernaturalisme apparaît comme une conception dépassée. Le seul moyen de guérir de cette étrange maladie qui, à la honte de la civilisation, n'a pas encore disparu de l'humanité, c'est la culture moderne (Renan, Avenir sc.,1890, p. 48). ♦ À ma (grande) honte [S'emploie pour indiquer qu'on se sent affecté dans son honneur ou sa dignité (par qqc.)] Je l'avoue à ma honte, je ne conçois pas l'amour dans la misère (Balzac, Peau chagr.,1831, p. 108).À ma grande honte, c'est moi qui gagne tout! (Bernstein, Secret,1913, II, 1, p. 17) : 3. ... ce matin, (...) je me suis trouvé dehors à sept heures, ce qui ne m'était pas advenu, je le crains bien, et l'avoue à ma honte, depuis les jours de Milan en novembre dernier.
Du Bos, Journal,1926, p. 69. − [En apostrophe] ♦ Honte à + subst.[S'emploie pour exprimer qu'on condamne et qu'on voue au mépris public qqn qui a commis une action blâmable (ou qqc. qui est source de honte)] S'ils prétendent nous faire fléchir en nous frappant, ils se trompent. Honte aux timides qui ont peur! Honte surtout aux lâches qui exploitent nos misères (Renan, Avenir sc.,1890p. 52).J'ai dit : honte à Zola, mais jamais à Gautier (Barrès, Cahiers, t. 9, 1911, p. 272) : 4. Alors, le vieux Mouça (...)
Cria : − Honte au mensonge et silence à la haine
Qui bave sur l'honneur de mes quatre-vingts ans!
Leconte de Lisle, Poèmes trag.,1886, p. 7. ♦ Honte sur + subst. (vx).Même sens. À tout prix au conseil ma parole en doit compte. Si j'y manquais... sur moi malheur, ruine et honte! (Lamart., T. Louverture,1850, IV, 6, p. 1369).Honte sur toi! Ose dire cela et considère ta sottise! (Claudel, Tête d'Or,1890, 2epart., p. 59). B. − 1. Sentiment de pénible humiliation qu'on éprouve en prenant conscience de son infériorité, de son imperfection (vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose). Synon. confusion.La honte le retient. Être pris de honte (Ac.) : 6. Christophe vit rouge : il fut tout près d'appliquer son poing sur le mufle du grand-duc; mais il était écrasé par un chaos de sentiments contradictoires : la honte, la fureur, un reste de timidité, de loyalisme germanique, de respect traditionnel...
Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 497. ♦ Au plur., rare. Non, non, pas ce morceau-là... Vous savez que Monsieur aime la tête; il suce les petits os. Mouret, diminué, mangeant avec des hontes de pique-assiette (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 1086). − Demi-honte. Quand la femme avoue cette ignorance avec ces mines, ces sourires, ces demi-hontes, et ce petit air gauche (Goncourt, Ch. Demailly,1860, p. 231). a) [Dans un syntagme introd. par de] Causé par la honte. − Subst. + de (la) honte.Tremblement, rougeur, larmes de honte. J'ai pitié (...) du sourire qu'ils ont alors que le frisson de la honte leur passe dans le dos (Claudel, Tête d'Or,1901, 2epart., p. 224).Il eut une pensée rageuse (...) et il fut pris d'un vertige de honte (Aymé, Mais. basse,1934, p. 194). − Verbe + de honte.Périr, rougir, sangloter de honte. Et l'invocation aux mânes de Caton! Il y avait là de quoi mourir de honte. Il aurait voulu renier ces phrases (Larbaud, F. Marquez,1911, p. 134).Je suis conscient de la noirceur de mon crime. Je n'entends d'ailleurs pas le tenir secret. Dussé-je en crever de honte, je le confesserai bien haut (Aymé, Cléramb.,1950, III, 2, p. 150). − Adj. + de honte.Tous les enfants éclatèrent de rire; et certains se chargèrent de préciser l'allusion, en des commentaires aussi clairs qu'énergiques. Christophe se releva, rouge de honte (Rolland, J.-Chr., Aube, 1904, p. 46). b) [Dans un syntagme verbal] − Avoir (grand) honte (à + inf./de + inf.).Éprouver un sentiment de pénible humiliation en prenant conscience de son infériorité ou de son imperfection. Il a honte; n'avoir pas honte. Je souffre de n'avoir pu m'identifier en moi-même à la figure que je fais en ce monde. J'ai honte d'être quelque chose de moins que l'écrivain dont je fais les gestes (J. Bousquet, Trad. du silence,1935-36, p. 89).Camille resta stupide, rentrant chez lui, de ne trouver personne dans le lit conjugal, ni dans la chambre des enfants (...). Le lendemain matin, il eut grand-honte devant la vieille Marie qui venait ouvrir les persiennes (Drieu La Roch., Rêv. bourg.,1939, p. 133) : 7. ... nous aussi, quand nous pensions aux déportés, nous avions honte : nous ne nous reprochions rien, mais nous n'avions pas assez souffert.
Beauvoir, Mandarins,1954, p. 70. − Rare. Prendre honte. Même sens. Soudain le chasseur prend honte en se sentant bourreau (Gide, Faux-monn.,1925, p. 1034). − Arg. Chier la honte. Éprouver beaucoup de honte (supra B 1). Tu as été boire tout seul et un litre!!! Tu ne chies pas la honte!!! (Carabelli, [Lang. milit.]). − Faire honte (à qqn). Être (pour quelqu'un) une raison de prendre conscience de son infériorité, de son imperfection, et d'éprouver ainsi un sentiment d'humiliation. V. A 2 faire honte.Cet écolier fait honte à tous les autres par son application (Ac. 1835-1935). Le voilà qui me cite les noms de vingt petits spectacles et d'autant de jardins (...) dont en effet je n'avais jamais entendu parler. Pendant qu'il pérorait en me faisant honte de mon ignorance, nous fûmes (...) poussés (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 258).En cinq jours les six mille ressortissants alliés avaient été évacués. Tant d'incurie française nous faisait honte auprès d'une organisation si bien entendue (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 374). 2. Sentiment pénible, gêne qu'on éprouve à l'idée d'enfreindre certaines convenances sociales, culturelles ou morales, ou à l'idée d'agir à l'encontre de sa dignité ou de la décence. Synon. confusion, pudeur, réserve.Je fis sa toilette mortuaire (...) j'enlevai ses vêtements trempés d'eau, découvrant un peu, avec honte, comme si j'eusse commis une profanation, ses épaules et sa poitrine, et ses longs bras aussi minces que des branches (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Miss Harriet, 1883, p. 878).Elle admirait Gomar. (...) elle s'asseyait sur ses genoux, l'embrassait sans honte, sur la bouche (Van der Meersch, Empreinte dieu,1936, p. 44) : 8. Sur les draps blancs, André aperçoit le corps de Denise, ce corps frêle, débarrassé du fardeau, redevenu tel qu'aux plus vivantes heures d'amour. Une réaction brutale ressuscite en lui la volonté. Subitement, il a honte...
Martin du G., Devenir,1909, p. 200. − En partic. Fausse honte, mauvaise honte. Honte causée par un scrupule excessif à propos de quelque chose qui n'est guère blâmable. Éprouver une fausse honte. Manquer au devoir par fausse honte (Ac. 1935). Je ne sais plus trop ce qui me fit effacer ainsi mon nom. Dans mon premier récit, j'ai mis en avant la mauvaise honte (Gide, Si le grain,1924, p. 581).Dans mon portefeuille, il y a cette lettre d'Anny. Une fausse honte m'empêche de la relire (Sartre, Nausée,1938, p. 85). − Expressions ♦ [Avec un compl. indiquant la cause du sentiment] Avoir honte de/à + inf.Il a honte de se montrer (Ac. 1835-1935). Un léger frôlement de branches (...) m'indiqua bientôt que les deux petites filles arrivaient... Le Chinois qui les avait entendues aussi, se leva d'un bond (...). Soit pudeur, soit honte d'étaler au soleil d'aussi laides choses, il courut à ses vêtements (Loti, Mariage,1882, p. 51) : 9. ... un jeune bandit que votre gouvernement envoyait aux bataillons d'Afrique, pour avoir fait, un soir, le guet (...), pendant que des amis à lui étranglaient une vieille dame. Il n'avait pas la moindre honte à raconter son histoire.
Tharaud, Dingley,1906, p. 38. Avoir honte de + subst.Il a honte de nous; il a honte de sa conduite. Tous les plus gros Bulgares viennent perdre, dans une piscine carrée, nus absolument, un peu de leur graisse jaune (...). Ils en sortent pourpres, crachant de la sueur (...) et un garçon crasseux les soutient, les étrille devant les autres, sur l'étroit quai de pierre. Pas un n'a honte de sa graisse suante, de sa laideur! Ils les étalent cyniquement, bestialement (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 142) :10. ... il avait, la veille, écrasé à coups de talon une portée de petits chiots bâtards (...). Le soir, (...) il avait eu honte de sa férocité, et, pour se punir, il s'était imposé son châtiment coutumier : dix fois de suite une longue épingle dans la cuisse.
Daniel-Rops, Mort,1934, p. 14. ♦ [Avec un compl. introd. par pour désignant la pers. qui enfreint les convenances] Avoir honte (de qqc.) pour qqn. Demain matin, les Boches en prendront livraison quand ils en auront fini avec nous. Mathieu regarda les chasseurs : il avait honte pour les copains (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 165). ♦ Faire honte (à qqn) à + inf.Être (pour quelqu'un) un motif d'avoir honte (lorsqu'on fait telle ou telle action). Il nous fait honte à pleurer ainsi. ♦ [En apostrophe; s'emploie pour signifier à qqn qu'il devrait éprouver un sentiment de gêne (pour avoir fait ou pour faire telle ou telle action)] Tu n'as pas honte/vous n'avez pas honte (de + subst. ou inf.)? N'avez-vous point honte de manquer de parole, de vous comporter avec cette indécence? (Ac. 1835-1935). Vos violences, monsieur, j'en veux plus! (...) À faire les copains cocus et puis après à frapper sur leurs femmes!... Il est culotté ce saligaud-là! Vous avez donc pas honte? (Céline, Voyage,1932, p. 606).Espèce de vieille voleuse, vous n'avez pas honte! Des gens riches comme vous, voler le charbon du ravitaillement! (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 115). C. − (Aspect de) quelque chose, raison qui fait qu'on a honte (supra B) ou qui est à l'origine d'un effet social d'opprobre. Être la honte du village. De tels hommes sont la honte de l'humanité (Ac. 1835-1935). Le roi d'Angleterre et le roi signèrent ce fameux traité de Troyes, qui fut la honte du royaume (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 293).Elle avait l'air indigné et répondit : « Non, mon cher, il y a des moments où ces choses-là ne se font pas; et puis, ici, ce serait une honte » (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Boule de Suif, 1880, p. 134).Alors, cette enfant de quatorze ans apprit, comme dans un devoir, ce que l'on cache aux vierges juqu'à la nuit des noces. Elle feuilletait les planches de l'Anatomie, ces planches superbes d'une réalité saignante; elle s'arrêtait à chacun des organes, pénétrait les plus secrets, ceux dont on a fait la honte de l'homme et de la femme (Zola, Joie de vivre,1884, p. 854) : 11. Sa foi civique était entière, sinon sa foi protestante. Il ne pouvait se tirer d'anciens mensonges que par de nouveaux mensonges et fuyait devant son passé. Il se pourrait qu'une partie du drame de sa vie tînt à la rigueur même de la loi de cette république cléricale où il était né et qui mêlait si fâcheusement le civil et le sacré. Elle faisait de toute erreur une honte...
Guéhenno, Jean-Jacques,1950, p. 97. − [Dans une tournure exclam.] Les affaires, quelle honte! La prison est moins ignoble (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 160) : 12. ... il écoutait MeLaforge (...) commencer un réquisitoire contre le régime tsariste, (...) comme la salle devenait houleuse, il y eut une suspension de séance, (...) Patrick put échanger quelques paroles avec Marie-Jeanne : − « Quelle honte », disait-elle, « qu'en Europe, et en 1910, il puisse y avoir un bagne comme cet empire russe! »
Bourget, Actes suivent,1926, p. 103. − En partic. Personnage source de honte. Victor Hugo aveugle, un œil sévère fermé à jamais, cela plaisait aux hontes du temps présent (Hugo, Corresp.,1865, p. 510).N'est-il pas frappant déjà, au premier abord, que nos grandes hontes, nos hontes nationales, Jaurès, Hervé, Thalamas, ne sont point juives, ne sont point des « Juifs » (Péguy, Notre jeun.,1910, p. 189). − Expr. Il (n')y a (pas de) honte à qqc. Il (n')y a (rien)/qqc. de honteux à (faire) qqc. Il n'y a pas de honte à reconnaître ses torts. Il y a encore une sorte de honte à avouer publiquement qu'on ne les aime pas (Nizan, Chiens garde,1932, p. 69).Blaise, furieux : Je déteste que vous me rappeliez que j'ai été séminariste... Mais vous le faites exprès! Marcelle : Il n'y a pas de honte à avoir été au séminaire! (Mauriac, Asmodée,1938, I, 4, p. 36). Prononc. et Orth. : [ɔ
̃:t] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 hunte « déshonneur » (Roland, éd. J. Bédier, 21 et 2582); b) 1174-76 faire hunte (à qqn) « outrager » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1674); c) ca 1223 boire honte « éprouver toutes sortes d'avanies » (G. de Coinci, Miracles N.D., éd. V. F. Koenig, I Mir. 10, 1426); 1remoitié xves. avoir toutes ses hontes bues (Le jugement du povre triste amant banny, 744 ds Romania t. 34, p. 395); d) 1552 courte honte (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, p. 22, 263); 2. av. 1563 honte « timidité, retenue, pudeur » (La Boétie, 312 ds Littré). De l'a. b. frq. haunipa « dédain, mépris, raillerie » (v. honnir) que l'on peut restituer d'après l'a. h. all. hônida « déshonneur », le m. néerl. hoonde « id. » et la forme latinisée haunitas (?) « id. », attestée ds les Gloses de Reichenau ([ms. : haut tes] ds éd. H.-W. Klein et A. Labhardt, p. 173, s.v. ignominia). Fréq. abs. littér. : 5 546. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 6 169, b) 6 454; xxes. : a) 9 358, b) 9 236. |