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HAÏE, mot invar.
[Cri des charretiers pour stimuler ou faire avancer leurs chevaux] (Dict. xixeet xxes.). P. anal. [Employé pour stimuler, faire avancer une pers.] − Haïe donc, flémart!... On le sermonnait, on l'injuriait, ô misère! Hors de lui, rongé de douleur, il devint aussi blanc qu'un linge, en comprenant bien ce que signifiaient de tels avis (Cladel, Ompdrailles,1879, p. 200).
Prononc. et Orth. : [aj] init. asp., cf. Lar. Lang. fr. et antérieurement DG, mais Littré ['ai] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1694; haye ds Ac. 1694, haïe ds Ac. 1740-1935. Étymol. et Hist. 1464 hay avant! « hue! en avant! » (Pathelin, éd. R.T. Holbrook, 117); 1694 haye « cri du charretier pour animer son cheval » (Ac.). Onomat. (v. ha, hue).