| HAYON, subst. masc. A. − Vx, région. (Ouest de la France, Normandie). Claie utilisée par les bergers ou les ouvriers agricoles pour se protéger du soleil ou du vent (d'apr. Fén. 1970). B. − Panneau de bois amovible servant à fermer l'arrière ou l'avant d'une charrette, d'un tombereau (d'apr. Littré). − P. ext. Partie mobile et articulée située à l'arrière d'un véhicule, tenant lieu de porte pour une automobile, d'accès pour le chargement pour un camion ou une camionnette. [Dans certains systèmes de benne basculante, de camion] le hayon arrière de cette benne est lui-même de construction solidaire avec la caisse proprement dite (Cahen, Bruet, Carrières,1926, p. 156).Dans la catégorie (...) des berlines compactes dotées de quatre portes et hayon, la concurrence entre les grands constructeurs est d'autant plus vive que le marché est particulièrement important et convoité (L'Action automobile et touristique,mars 1979, p. 49). Prononc. : [ɑjɔ
̃], [ε-] ds Pt Rob. init. aspirée. Étymol. et Hist. 1. 1280 « étal, échoppe portative » (Reg. aux bans, Arch. S.-Omer ds Gdf.); 2. 1832 haillon « hutte à l'usage des ouvriers ardoisiers » (Raymond); 1877 hayon dial. « claie formant abri » (Littré Suppl.); 3. 1872 « panneau amovible à l'avant ou à l'arrière d'une charrette » (Littré Add.); 1926 d'un camion (Cahen, Bruet, loc. cit.). Dér. de haie*; suff. -on*. |