| HAUT(-)DE(-)FORME, HAUTE(-)FORME,(HAUT DE FORME, HAUT-DE-FORME, HAUTE FORME, HAUTE-FORME) subst. masc. [P. ell. de chapeau haut de forme, à/de haute forme] Chapeau d'homme en soie ou en tissu soyeux (plus rarement en feutre), à calotte haute et cylindrique, à bords plus ou moins larges, et qui se porte généralement avec la redingote ou l'habit. Synon. claque, gibus.Haut-de-forme gris; porter un haut-de-forme; coiffé d'un haut-de-forme. Papa tout bonnement sublime avec sa redingote à copieux ruban rouge et ce haut-de-forme à bords trop larges (Colette, Cl. Paris,1901, pp. 40-41).En toute saison, il portait une jaquette et un chapeau noir qui était un compromis entre le melon et le haute forme (Aymé, Jument,1933, p. 29) :Mais, au sein des sociétés de courses, les fonctions (...) de surveillant de la régularité des épreuves, sont toujours gratuites; ce sont des postes hautement honorifiques, tenus par des gens d'une honorabilité parfaite, possédant le plus souvent, en plus de leur haut de forme, soit un grand nom, soit une grande fortune, ce qui est le garant de leur impartialité.
Zitrone, Courses,1962, p. 43. Prononc. et Orth. : [odfɔ
ʀm̥] init. asp. Au plur. hauts-de-forme. Var. (chapeau) haute forme, [otfɔ
ʀm̥], ds O. Mirbeau, ou (chapeau de) haute forme, ds A. France (d'apr. Grev. Orth. 1962). On écrit également haute-forme. Étymol. et Hist. 1886 haut de forme (Verlaine,
Œuvres compl., t. 4, Mém. veuf, p. 192). Abrév. de chapeau haut de forme, attesté dès 1660 (Oudin Fr.-Esp.). Bbg. Quem. DDL t. 16. |