| HARMONIUM, subst. masc. MUS. Instrument à clavier et à soufflerie comme l'orgue, mais qui, à la différence de ce dernier, est muni d'anches libres au lieu de tuyaux; ,,orgue de salon`` (Littré). Jouer de l'harmonium; chanter en s'accompagnant sur l'harmonium. À un moment, le Père Bataillet a entonné sur l'harmonium la belle chanson de Frédéric Mistral, Jean de Tarascon pris par les corsaires (A. Daudet, Port-Tarascon,1890, p. 207).− Loc. Tenir l'harmonium (dans une église, un temple). En jouer (pendant les offices). Il tenait l'harmonium, le dimanche matin, au culte de la rue Madame (Gide, Si le grain,1924, p. 495). Prononc. et Orth. : [aʀmɔnjɔm]. Att. ds. Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1840, 9 août (Brevet déposé en France par A. Debain, d'apr. Sachs, Real. Lexikon der Musikinstrumente, Berlin, 1913, p. 181). Mot sav. créé d'apr. harmonie*. Fréq. abs. littér. : 79. |