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HABITATION, subst. fém.
A. − Au sing. Fait d'habiter un endroit de façon durable. De l'immeuble sur lequel est exercé un droit d'habitation, nul ne peut disposer pleinement; ni l'usager, ni le propriétaire (Jaurès, Ét. soc.,1910, p. 167).Des mesures intéressant à la fois l'habitation, l'alimentation, le mode de travail et les habitudes de vie des gens (Carrel, L'homme,1935, p. 52) :
... admirable perfection du climat, modicité des prix de toutes choses, analogie de religion, hospitalité de mœurs, sûreté et tranquillité individuelle, tout concourt à faire désirer l'habitation parmi ce peuple... Lamart., Voy. Orient. t. 2, 1835, p. 106.
Avoir habitation avec une femme. Avoir commerce avec elle (Ac.).
B. − Au sing. ou au plur., p. méton. Lieu (clos) couvert où l'on habite. Synon. demeure, logis, maison, résidence.Arrivant bientôt à un groupe d'habitations qu'il avait remarquées dans la matinée, il trouva aisément un logis (Verne, 500 millions,1879, p. 79).En plein cœur de l'agglomération, la vie des particuliers était concentrée dans la partie du milieu, où leurs habitations formaient un noyau compact (Faral, Vie temps st Louis,1942, p. 11).Dans les massifs luisants des orangers et des citronniers ou suffocants des lauriers-roses on apercevait des habitations, genre petites villas de banlieue (Cendrars, Bourlinger,1948, p. 95).
Habitation à loyer modéré. Voir H.L.M.Habitation à bon marché (H.B.M.). Des affiches apposées actuellement sur les édifices municipaux annoncent qu'un concours est ouvert en vue de primer les habitations à bon marché ,,réunissant à la fois les meilleures conditions d'hygiène, de commodité et de bas prix des loyers`` (Ch. Saunier inR. blanche, no183, 15 janv. 1901ds Quem. DDL t. 18).
P. méton., rare. Personnes qui habitent dans ce lieu. Toute l'habitation vient au bruit de l'arme à feu (Delécluze, Journal,1825, p. 139).
P. anal. [À propos d'un animal] Sa chaussure heurte une fourmilière haute de deux pieds, détruit l'habitation des fourmis, sème au loin les fourmis, leurs œufs (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 501).
Au fig. Elle est ma maison et tout mon foyer; partout où elle est, je suis chez moi. Mon habitation désormais, c'est une âme aimée (Michelet, Journal,1853, p. 219).
Prononc. et Orth. : [abitasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1remoitié xiies. habitatiun (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, LXXV, 2). Empr. au lat.habitatio, -onis de même sens, dér. de habito, v. habiter. Fréq. abs. littér. : 1 112. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 750, b) 2 000; xxes. : a) 1 081, b) 659. Bbg. Gohin 1903, pp. 295-296. - Quem. DDL t. 18.