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HABITANT, -ANTE, part. prés. et subst.
I. − Part. prés. de habiter*.
II. − Emploi subst.
A. − Être vivant qui occupe un espace. Les habitants du monde, de la planète; la masse des habitants. La nature des besoins de chaque nation, sa position géographique, et le génie de ses habitans, déterminent communément la forme sous laquelle s'amassent ses capitaux (Say, Écon. pol.,1832, p. 113) :
Le produit global, en montant absolu ou par tête d'habitant, a été souvent accru dans le passé et peut l'être encore, sans que les populations et leur économie soient mises en condition de développement. Perroux, Écon. xxes., 1964, p. 156.
B. − En partic. Personne qui habite ordinairement dans un lieu déterminé. Synon. partiels campagnard, citadin, résident, villageois.Les habitants du bourg, du pays, de la ville. La condition la plus heureuse est celle de l'habitant des campagnes (Jouy, Hermite, t. 2, 1812, p. 330).Les habitants du village, gauchement rangés, les petits enfants montés sur des pierres, étaient là qui vous dévoraient de leurs yeux (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 93).
Loger chez l'habitant. Loger chez les gens du pays et non à l'hôtel. Chacun logeait chez l'habitant. C'était curieux; des gens s'habituaient déjà, ébauchaient des amitiés et des amours (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 354).
Région. (Canada). Paysan, cultivateur. Les gens de la ville ont toujours beaucoup plus de ressources que les habitans pour obtenir du service des nègres inférieurs (Baudry des Loz., Voy. Louisiane,1802, p. 264).La mère Chapdelaine secoua le tête. − Il n'y a pas de plus belle vie que la vie d'un habitant qui a de la santé et point de dettes, dit-elle. On est libre (Hémon, M. Chapdelaine,1916, p. 170).
P. plaisant. Vermine qui occupe les cheveux; ver dans un fruit. (Ds Lar. Lang. fr.)
Poét. [À propos des bêtes sauvages, des oiseaux, des poissons] Les habitants des forêts, les habitants de l'air, les habitants des eaux (Ac. 1935). L'énorme baleine (...) présente une masse de matière vivante, qui n'a pas son égale parmi les habitants de la terre et de l'air, quoique les trois éléments aient chacun des animaux dont les formes offrent assez souvent des parallèles (Dupuis, Orig. cultes,1796, p. 75).
Prononc. et Orth. : [abitɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 3 891. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 10 275, b) 5 072; xxes. : a) 3 427, b) 2999. Bbg. Juneau (M.). Glanures lex. ds Bellechasse et ds Lévis. In : Travaux de ling. québécoise. 1. Québec, 1975, p. 165. - Rabotin (M.). Le Vocab. pol. et socio-ethnique à Montréal de 1839 à 1842. Montréal-Paris-Bruxelles, 1975, pp. 77-79.