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HABILLAGE, subst. masc.
A. − Action d'habiller quelqu'un.
1. Action de s'habiller, d'habiller. Salon, séance d'habillage. La lenteur de l'habillage qui m'apparaît comme une toilette pour le bourreau (Saint-Exup., Pilote guerre,1942, p. 277).L'assistance à l'habillage de la mariée est (...) recherchée des filles (Menon, Lecotté, Vill. fr., 2, 1954, p. 48).
2. P. méton., pop. Ensemble des vêtements, de la parure, de la coiffure qui habille une personne. Il est revenu avec un habillage de velours tout neuf, hein, Jules? (Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1408) :
Il avait remis sa belle roupane, la noire d'avocat... Mais dessous, tout un habillage sportif, des culottes de golf, ses jumelles... un beau bidon tout nickelé et puis une blouse verte à sa femme... Céline, Mort à crédit,1936, p. 321.
B. − Action d'habiller quelque chose.
1. Action de préparer quelque chose en vue d'un usage déterminé.
a) AGRON. Opération consistant, juste après l'arrachage, à élaguer les racines, les rameaux, les feuilles inutiles de jeunes plants devant être transplantés pour favoriser une meilleure reprise. Cf. Carrière, Pépinières, 1878, p. 104.
b) ALIM. Préparation d'une pièce de viande de boucherie, de gibier, de poisson, en la dépouillant, en l'éviscérant, en la parant avant sa vente ou sa cuisson. L'homme peut s'inoculer le rouget à la faveur de blessures souillées au cours du sacrifice ou de l'habillage de porcs rouges (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 237).
c) MÉCAN. Habillage d'une montre. ,,Opération qui consiste à disposer dans leur ordre et convenablement les diverses pièces de son mécanisme`` (Chesn. 1857).
d) PEAUSS. Opération qui consiste à nourrir, à assouplir les peaux avec une préparation spéciale. La pâte d'habillage doit être complètement absorbée (Bérard, Gobilliard, Cuirs et peaux,1947, p. 82).
2. Action d'habiller, de recouvrir un objet; accessoire qui recouvre un objet pour l'embellir, le compléter ou en assurer le bon fonctionnement.
a) COMM. ,,Action de disposer certaines marchandises de manière à les faire valoir aux yeux des clients`` (Littré).
b) IMPR. Opération, dispositif permettant d'assurer la netteté de l'impression en entourant la platine ou le cylindre des presses d'étoffes, de cartons, de feuilles de papier. La plasticité de cet habillage rattrape les inégalités possibles de hauteur du cliché (Civilis. écr.,1939, p. 8-14).
TYPOGR. Disposition d'un texte autour d'une illustration. L'habillage est dit au carré (quand il laisse une bande de blanc régulière autour de la gravure) ou en escalier ou à la romantique (quand il épouse les contours du dessin) (Comte-Pern.1963).
c) POTERIE. Habillage d'une cruche. ,,Addition à la pièce principale d'une oreille, d'une anse, d'un manche, d'un pied`` (Chesn. 1857).
d) TECHNOL. Habillage des bouteilles. Action de coller une étiquette sur une bouteille, de la revêtir de sa coiffe et de son papier d'étain. Le personnel monté des caves rencontrait dans la cour celui des celliers et les femmes de l'atelier d'habillage (Hamp, Champagne,1909, p. 174).
e) TÔLERIE, MENUIS., MAÇONN. Couverture en bois, en métal, en plastique, qui protège ou embellit un appareil, un tuyau, un mur... L'habillage peut jouer un rôle de protection contre l'incendie, voire de protection thermique ou phonique (Forest.Métall.1977).
Prononc. et Orth. : [abija:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1462 « action de mettre en état » (cité ap. Joubert, La Vie privée en Anjou au xves., 45 ds Delb. Rec.); 2. 1530 « action de préparer (la viande) » (Acquit, A. mun. Laon ds Gdf. Compl.); 3. 1559 terme de tanneur (Journal de Gouberville, I, 15 ds IGLF : Pour l'abillage d'une peau de chèvre chez Jean Pasquet ix s.); 4. 1765 terme de potier, de jardinage (Encyclop. t. 8, p. 6b). Dér. de habiller*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 16.