| H.L.M., subst. fém. [Sigle de habitation à loyer modéré] ,,Constructions à bon marché ou à loyer moyen réservées aux personnes de condition modeste, élevées en partie à l'aide de subventions de l'État et, comme telles, soumises à une réglementation appropriée. Anciennement : Habitations à Bon Marché [ou H.B.M.]`` (Barr. 1974, s.v. habitation). À l'immeuble, la construction est assurée par des grues-tours électriques desservant tout l'édifice et levant 600 kg à 20 m, ce qui suffit pour les besoins et permet de bâtir vite en pierre portante. Ainsi aux HLM Flandre-Tanger à Paris, en 1950, on a posé un morceau de 600 kg (...) toutes les trois minutes (Lambertie, Industr. pierre marbre, 1962, p. 83).Rem. Donné subst. fém. ou masc. par Lar. Lang. fr., Colin 1971, Gilb. 1971; subst. masc. par Rob. Suppl. 1970, Lexis 1975. Ce glissement du genre fém. vers le genre masc. s'explique par l'oubli ou l'ignorance de la signification du H initial et par la substitution de l'idée d'immeuble à celle d'habitation. Prononc. : [aʃ
εlεm] ou [-elεm] init. gén. aspirée. Étymol. et Hist. 1955 H.L.M. (Population, oct.-déc., 639 ds Quem. DDL t. 14). Sigle de habitation à loyer modéré (1950, J.O., 23 juill., p. 7867b). Bbg. Laboriat (J.). Le Sexe des anges. Déf. Lang. fr. 1974, no74, p. 16. |