| * Dans l'article "GÉRANIUM,, subst. masc." GÉRANIUM, subst. masc. Plante ornementale aux feuilles découpées et velues, aux fleurs en ombelles blanches, roses ou rouges, très odorante, cultivée en pot ou en pleine terre. Bouture, pied, pot de géranium; massif, parterre de géraniums. Je remarque surtout, dans cette collection nouvelle (...) une garniture de géranium pourpre, avec un splendide feuillage (...) de velours faisant traîne (Mallarmé, Dern. mode,1874, p. 800) :Cette entrée grandiose est condamnée, malgré les magnifiques géraniums qui poussent dans les deux vases, et qui balancent au vent leurs feuilles marbrées et leurs fleurs de pourpre...
Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 735. − Emploi subst. apposé avec valeur d'adj. invar. D'un rouge vif. Des lèvres géranium. Un toit de tuiles géranium (Gide, Journal,1910, p. 307). REM. 1. Géraniacées, subst. fém. plur.,,Famille de dicotylédones polypétales hypogynes, composée de plantes herbacées ou de sous-arbrisseaux, à feuilles opposées, à fleurs blanches, roses, rouges ou veinées de pourpre`` (Bouillet 1859). 2. Géraniées. -Synon. vieilli de Géraniacées.Passons maintenant aux véritables Géraniées dont on a plus étudié les formes et la culture que les propriétés (A.P. de Candolle, Essai sur les propriétés méd. des plantes,1816, p. 103 ds Quem. DDL t. 12). 3. Géranier, subst. masc.,,Un des noms vulgaires de géranium`` (Besch. 1845). 4. Géraniol, subst. masc.Alcool contenu dans les essences naturelles de certaines plantes comme le géranium, la rose, l'eucalyptus, la lavande, etc. Cf. P. Rousseau, Hist. techn. et invent., 1967, p. 324. 5. Géranium-lierre, subst. masc.Nom usuel du pélargonium peltatum. Les piliers, habillés de plantes grimpantes, de géranium-lierre et de verveine (G. Leroux, Parfum,1908, p. 38).Seul le géranium-lierre fleuri de rose pend à la noire oreille béante d'une tour (Colette, Naiss. jour,1928, p. 64). Prononc. et Orth. : [ʒeʀanjɔm]. Ds Ac. 1762. Au plur. des géraniums, des géraniums-lierres. Pris comme adj. inv., cf. supra. La forme géranion admise comme n. vulg. de géranium ds Besch. 1845 (qui donne en outre géranier) n'est plus ds Littré qu'une vedette de renvoi à géranium. Étymol. et Hist. 1545 (Guill. Gueroult, Hist. des plantes, 815 ds Delb. Notes mss). Empr. au lat. des botanistesgeranium, gr. γ
ε
ρ
α
́
ν
ι
ο
ν de même sens, de γ
ε
́
ρ
α
ν
ο
ς « grue ». Fréq. abs. littér. : 174. Bbg. Millepierres (Fr.). Noms de fleurs. Vie Lang. 1961, p. 286. - Quem. DDL t. 18 (s.v. géraniées). |